La protection de l’enfance et l’Education Nationale
La protection de l’enfance a des origines anciennes.
Initialement il a fallu trouver un lieu pour accueillir les enfants trouvés, abandonnés, assistés ou déposés. Progressivement, l’enfant a pris une place propre tant au niveau administratif, médical que judiciaire.
Dorénavant, le rôle de l’Aide Sociale à l’Enfance, service de la protection de l’enfance, est d’apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique aux mineurs et à leur famille. Il convient d’inscrire l’enfant dans sa filiation et d’aider les parents dans leur fonction.
La protection de l’enfance est aujourd’hui définie par la loi du 5 mars 2007. Les interventions mises en œuvre auprès des familles en difficulté ont une double dimension, à la fois préventive et curative. Elle recouvre ainsi des actions variées aussi bien envers les mineurs et leurs familles, qu’envers les jeunes majeurs, les mineurs isolés étrangers ou encore les enfants abandonnés et orphelins.
Selon la loi, la protection de l’enfance a « pour but de prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives, d’accompagner les familles et d’assurer, le cas échéant, selon des modalités adaptées à leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs.
Le Conseil d’État adopte, dès 1991, une définition organique de la protection de l’enfance, considérant que sont juridiquement et directement investis de cette mission les services sociaux départementaux, les autorités judiciaires et le secteur associatif, à l’exclusion de la police et de la gendarmerie, des institutions hospitalières, du système éducatif et des autorités municipales.
